L’Etat a un rôle à jouer important dans ce processus : un aménagement adéquat des accès et des transports, l’accès aux technologies, différents attraits pour garder et attirer des cerveaux, une politique fiscale permettant de créer un maximum de places de travail et faire tendre le taux de chômage vers 0%. Par mon expérience de l’économie, je compte innover en la matière.
Une multitude de professions et le travail à distance sont possibles. L’Etat doit encourager les entreprises sur cette voie et s’assurer que les infrastructures le permettent dans toutes les régions de notre territoire. Depuis plus de 20 ans, j’encourage la flexibilité du travail, en temps, en responsabilité, en organisation et en déplacement.
Il est évident qu’il est impossible d’imposer un mode de transport, car chaque fonction de notre économie est un cas différent. L’Etat doit penser à long terme, c’est-à-dire avec 3 ou 4 générations d’avance, car en matière de construction comme d’aménagement de transport ou voies de transport, la taille temporelle des travaux est considérable. Avec un très grand nombre de kilomètres parcourus chaque année en voiture comme avec les transports en commun, je dispose d’une excellente vision des nombreux points à améliorer.
L’Etat doit s’engager à ne plus entraver l’économie par des travaux sur tous les grands axes de notre pays durant des mois pour ne pas dire des années, avec des limitations à 60 km/h, des signalisations dangereuses avec, en finalité, une qualité qui laisse à désirer ! L’Etat doit aussi penser à demain : construire le plus rapidement possible le deuxième tube du tunnel du Gothard. Tout ceci va dans le sens de la sécurité routière et de l’écologie : moins de bouchon équivaut à moins de pollution.